Un jour, Jésus et ses disciples traversèrent un champ de blé… Ils ont faim et cueillirent des épis de blé, les frottèrent entre leurs mains pour libérer les graines et de les manger.
Pourvoir utiliser ses mains signifie : avoir un pouvoir d’action, pouvoir prendre soin de soi, pouvoir construire, cultiver et venir en aide aux autres. Seulement, ce jour-là, c’était le Sabbat. Selon les gardiens de la loi, c’était le jour où les mains ne devaient pas faire des œuvres mais se reposer. Cueillir des épis était considéré comme du travail, et donc, selon eux, les disciples désobéissaient à Dieu.
Jésus comprend leur souci des perfectionnistes et leurs obsessions en observant scrupuleusement des règles religieuses. Alors, Jésus recadre. Le Sabbat a été donné pour l’homme et non pas l’inverse. Le légalisme conduit à l’esclavage et aux attitudes de jugement des autres. Jésus leur permet donc de voir que leur perfectionnisme menait à l’esclavage et à l’oppression. Pour ses compagnons de route, ses disciples, Jésus leur permet de VIVRE non pas par la peur et le légalisme mais en communion avec Lui.
Un peu plus tard, Jésus rencontre un homme ayant une main paralysée… Cet homme-là, ne peut pas ‘frotter des épis’ pour manger’, il est bloqué, il ne peut pas prendre soin de lui-même, il vit sous la dépendance des autres. Jésus le voit et désire le restaurer. Alors Il l’appelle et le pose au milieu de l’assemblée… Il le remet debout en guérissant sa main. De cette manière Jésus montre qu’Il veut nous restaurer, Il désire nous remettre debout afin que nous puissions, tous, participer à la construction de son Royaume et à pouvoir participer à la Vie pleine.
Jésus remet le curseur à la bonne place. Ce qui compte, ce sont des actes de restauration et de résilience qui permettent de revivre pleinement et à ce que chacune et chacun puisse être reconnu pour ce qu’elle/qu’il est.
Ce que j’aime dans ce récit, c’est que Jésus ‘recadre’, non pas pour nous sermonner, mais pour nous libérer de nos obsessions légalistes, pour nous restaurer et nous remettre debout.
Il intervient et se pose face à celles et ceux qui ‘accusent’ et qui cherchent à assouvir l’être dans une forme de légalisme. Certes, il est tellement tentant de vouloir être ‘juste’, de chercher à ‘convenir’, d’avoir du contrôle sur notre ‘vieille nature’. Jésus, ne parle pas de ‘contrôle’ , Il vient et nous accompagne à partir de là où nous sommes que nous soyons légalistes, compagnons, malades, spectateurs, critiques…ou autre.
Jésus permet à ses disciples de vivre en sa compagnie, Il restaure la main du paralysé et le remet debout, face à tout le monde. C’est ainsi que Jésus désire transformer nos vies, nous accompagner, nous défendre, afin que nous puissions vivre la Vie pleinement et rendre gloire à Dieu.
Willem