Ce récit m’inspire plusieurs choses : D’abord, l’attitude et l’action des amis du malade : ils ne se découragent pas devant des obstacles (la foule en l’occurrence), ils trouvent avec une créativité certaine une solution pour arriver là où ils veulent arriver : devant Jésus ! L’amour pour leur ami paralysé, leur persévérance, leur courage et leur foi en Jésus me touchent et sont un exemple à imiter pour moi. Et puis l’attitude de Jésus : en voyant l’homme malade à ses pieds, il est directement pris de compassion et de tendresse, et le premier mot qu’il lui dit est : « Mon enfant. » Il dit ceci à un homme qu’il n’a probablement jamais vu avant. C’est surprenant ! « Ce mot a dû tellement surprendre le paralytique que celui-ci n’a pas su répondre. Sa surprise est telle qu’il n’a plus ouvert la bouche, comme pour laisser la douce lumière de ce mot cheminer jusque dans les profondeurs de son cœur. » (cité de : Le moine Philémon de Gaza médite l’Evangile de Marc). Et Jésus ne s’arrête pas là : il dit premièrement au paralytique que ses péchés sont pardonnés pour ensuite le guérir de son infirmité. Il montre sa divinité par ces deux actions – car personne d’autre que Dieu peut pardonner les péchés (ce qui fait penser les scribes et les pharisiens témoins de cette scène que Jésus blasphème), et la guérison du paralytique relève clairement du miracle. Seul Jésus, fils de Dieu devenu homme, peut apporter la véritable guérison de l’âme et du corps pour quiconque lui fait confiance.
Seigneur, merci de m’appeler « Mon enfant », pour cette douceur qui me rassure et me réconforte. Merci pour ton pardon. Guéris-moi de toutes mes paralysies, et donne-moi le courage et la persévérance d’être un.e ami.e qui emmène d’autres personnes à toi, je t’en prie. Amen.